Parfois, je vais au cinéma voir des films qui ne sont pas des films-de-filles. Et parfois j’ai de très bonnes surprises… comme hier avec Forces spéciales.
Ce film est incroyable. Juste… wow. Diane Kruger et les six militaires qui viennent la sauver crèvent l’écran, y a du bon rock quand ils pètent tout, on court avec eux pour échapper aux Taliban*, je ne vous dis pas combien se font zigouiller, combien continuent avec un rein en moins, comment j’ai pleuré en riant de soulagitude en même temps que Elsa/Diane à la fin…
Bref, pitchons. L’histoire donc, c’est celle d’Elsa Casanova, grand reporter française, enlevée par les Taliban. Une unité des Forces Spéciales est envoyée pour la libérer avant qu’elle ne soit exécutée par Zaïef, un fanatique illuminé flippantissime. L’opération se passe bien, mais la récupération se révèle impossible. Commence alors une poursuite impitoyable dans les montagnes afghanes. Un seul but pour ces soldats : la ramener vivante. Un seul but pour les méchants : les en empêcher.
La première scène nous met tout de suite dans le bain : des hélico au-dessus de forêts, une musique rock, des personnages posés en quelques coups de pinceau. Ca tire ensuite dans tous les coins, mais ça n’empêche pas Tic-Tac de détendre l’atmosphère en trois mots, ou de découvrir les paysages magnifiques de l’Afghanistan, l’hospitalité des habitants, et surtout, surtout, de vivre l’aventure avec eux jusqu’au bout, le cœur battant.
Elsa (Diane Kruger), Kovax (Djimon Hounsou), Tic-Tac (Benoît Magimel), Lucas (Denis Ménochet), Elias (Raphaël Personnaz), Victor (Alain Figlarz) et Marius (Marius)
Mon père n’y croyait pas quand je lui ai dit que j’allais voir ce film toute seule, de mon plein gré. Ben oui, j’aime bien les films d’action, j’aime Diane, j’aime Raphaël Personnaz (l’histoire de son personnage, Elias, est d’ailleurs la plus héroïque à mon goût), j’aime Benoît Magimel (bon d’accord, les autres aussi), et franchement, pourquoi on ne m’a jamais dit que les militaires avaient autant la classe en treillis ?!?
Seul bémol du film (mais c’est peut-être simplement que je n’ai rien compris) (ce qui est très possible) : heuuuu, mais d’où ils sortent toutes leurs munitions ?? C’est comme dans Lucky Luke, ils rechargent à la fin de l’histoire ? Et je ne sais pas comment Elias a fait pour courir deux jours durant sans dormir, sans manger ni boire, pour tenir les méchants à distance (ah si : c’est un héros).
Bref : si vous ne savez pas quoi faire durant ce long week-end, emmenez votre père/frère/cousin/copain voir un bon film-de-mecs. Ou votre sœur/cousine/copine (votre mère c’est plus délicat, mais à vous de voir), après tout c’est de la culture, c’est tiré d’une histoire vraie.
Je laisse le mot de la fin à Kovax et Lucas, alors qu’ils grimpent la montagne :
« Pourquoi vous avez choisi ce pays ? La Hollande c’était bien aussi.
– Pourquoi la Hollande ?
– C’est plat. »
Fou rire général, et vingt secondes plus tard, rebelote :
« Pourquoi vous avez choisi ce pays ?
– C’était ça ou la Hollande.
– La Hollande c’est bien aussi.
– Oui, c’est plat. »
*Ouioui, Taliban sans s. Le jeune homme derrière moi au ciné a tenu à expliquer : singulier Taleb, pluriel Taliban. Dorénavant, vous pourrez impressionner tout le monde par votre culturation et gagner le prochain Trivial Poursuit, grâce à moi (et au jeune-homme-derrière-moi-au-ciné, aussi, oui).
Read Full Post »