J’ai bien peur que ce soit incurable, chers Livrenfêtards. Depuis que j’ai découvert Sherlock, je ne vis plus que pour ça. Je hante le web pour trouver des photos, des fanarts, des citations, des nouvelles, des interviews, des résumés, j’en passe et des meilleures. Benedict Cumberbatch est mon nouvel héros et Martin Freeman me rend encore plus impatiente de la sortie de Bilbo, ce que je ne pensais pas possible. Et pourtant si. (C’est la faute au Doctor, il n’a qu’à revenir plus vite, aussi.)
Sherlock est une série de la BBC absolument fan-tas-ti-que (et celui qui dit le contraire n’a pas essayé correctement). Je sais que vous connaissez tous Sherlock Holmes, chers Livrenfêtards, que ce soit les livres ou les différentes adaptations, mais connaissez-vous celui-ci ?
La deuxième saison vient de finir et comporte trois épisodes d’une heure et demi, comme la saison 1. Quand je pense qu’il va falloir attendre un an pour la troisième et dernière saison, je ne sais pas comment je vais survivre. (Enfin si, je sais : avec Tinker tailor soldier spy, War horse et Bilbo, histoire de revoir un peu de Benedict et Martin.)
Mais revenons à Sherlock. Ce qui fait la particularité de cette adaptation, c’est que l’histoire se déroule de nos jours. Sherlock utilise son téléphone portable pour résoudre ses enquêtes, se colle des patchs à la nicotine au lieu de fumer la pipe, Watson écrit un blog et les indices découverts par Sherlock s’écrivent à l’écran, juste pour nos beaux yeux.
(Je vais maintenant statuer, chers Livrenfêtards, ne m’envoyez pas de tomates.) Les acteurs sont fabuleux. Pas seulement les deux principaux, mais aussi Mrs Hudson, Mycroft, l’inspecteur Lestrade, Molly la médecin légiste, et surtout le Méchant, j’ai nommé Jim Moriarty, joué par l’excellentissime Andrew Scott. Chers Livrenfêtards, il me fait FLIPPER. Je vous jure. Celui qui pense que la cruauté, le machiavélisme et la méchanceté s’expriment par des cris n’a jamais regardé Moriarty parler d’une voix calme et froide en vous vrillant de ses yeux noirs (et en mâchant son chewing-gum, habitude horripilante s’il en est). La fin du dernier épisode de la saison 2, en particulier, m’a fait littéralement hurler dans mon oreiller (pour ne pas déranger les voisins) (et non, je ne spoilerai pas).
Les titres des épisodes reprennent ceux des livres, que je n’ai pas lus. Mais comme je suis sérieuse, curieuse et honteuse, je vais m’y mettre sur-le-champ, histoire de vérifier si les scénarios sont fidèles, la vie d’une sérial-lectrice cinéphile n’est pas facile, merci de m’envoyer du chocolat et des photos de Benedict Cumberbatch.
Et enfin, avant que j’aille chercher de nouveaux fonds d’écran sherlockiens, une dernière petite anecdote : à force de fanattitude, le nom Cumberbatch est devenu un verbe. Ils sont fous ces Anglais.