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Posts Tagged ‘fantasy’

L’histoire d’Ella est comparable à celle de Cendrillon : sa mère morte, son père se remarie à une femme qui a déjà deux filles, et les trois nouveaux membres de la famille s’avèrent vite tous plus horribles les uns que les autres. Seulement, Ella est encore moins gâtée que sa collègue de conte de fées. A sa naissance, la fée Lucinda lui a fait cadeau d’un don – une malédiction, plutôt : le don de l’obéissance. Ella est obligée d’obéir à tout ordre direct qu’on lui donne. Ainsi, si on lui ordonne d’être heureuse, elle le sera même si autour d’elle la pire des catastrophes arrive ; si on lui ordonne d’être une servante, elle abandonnera ses privilèges de noble jeune fille et se transformera en souillon.

Sous l’influence de sa belle-mère, le père d’Ella l’envoie dans une académie qui lui apprendra à se comporter en jeune fille convenable. Ella est désespérée : non seulement elle va devoir quitter Mandy, sa seule amie, mais aussi le prince Charm, avec qui elle s’entend de mieux en mieux. Et le jour où Hattie et Olive, ses belles-sœurs, découvrent son secret et s’en servent contre elle, Ella n’a plus qu’une solution : s’enfuir pour retrouver Lucinda et la persuader de lui reprendre son don. Mais tout n’est pas aussi simple. Entre mariages arrangés, rencontres avec des ogres, ordres abusifs et le départ de Charm pour le royaume voisin d’Ayortha, Ella est plus seule que jamais pour lutter contre la soif de pouvoir de sa famille, qui pourrait bien tuer le prince et détruire le pays. Ella doit alors réussir à dire « non », pour la première fois de sa vie.

Ella l’ensorcelée a été adapté en film en 2004, avec Anne Hathaway, Hugh Dancy et Cary Elves, sous le nom d’Ella au pays enchanté (Ella enchanted). L’histoire ressemble seulement dans les grandes lignes au livre, et le film est complètement farfelu, anachronique et drôlissime : il y a des escalators en bois au centre commercial, des magazines people, et un fan-club du prince Charmont, au milieu d’une époque totalement médiévale ! 😀

Ella est une fervente défenseuse des causes de toutes les créatures magiques, maltraitées par le gouvernement du prince Edgar. Ainsi, les elfes sont forcés à chanter et danser toute la journée, les géants sont exploités dans les champs et les travaux de force, les ogres sont accusés d’avoir tué le roi. Le jour où Hattie oblige Ella à voler pour elle, elle s’enfuit pour retrouver Lucinda. Sur sa route, elle tombe sur  Slannen, un elfe qui veut devenir avocat, des ogres qui veulent la faire cuire dans un chaudron, et le prince Char qui décide de l’accompagner chez les géants, puis au château pour retrouver la trace de Lucinda, buveuse invétérée. Mais c’est sans compter sur la fourberie d’Edgar, bien décidé à garder le pouvoir…

Un vrai film-de-fille, bien entendu, qui ne se prend pas une seconde au sérieux, et avec de très bonnes séquences musicales accompagnées de danses, au son d’une supra-BO réunissant Elton John, Queen, Aretha Franklin, etc. A regarder les soirées entre filles, ou les jours de déprime romantico-lyrique.

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Il est loin le temps où Drualt le preux, le héros national de Bamarre, combattait les ennemis au péril de sa vie. Désormais, le royaume est en peine, ogres, spectres, griffons et dragons le cernent, les fées l’ont déserté, les pleutres y règnent. Et la Mort Grise le frappe à nouveau, après avoir emporté la Reine, il y a plus de dix ans…

On dit que pour vaincre le mal, il faut accomplir une prophétie. « Bamarre guérira de la Mort Grise quand les pleutres deviendront braves, et que la pluie tombera sur le pays tout entier ». Mais ce remède paraît bien plus incertain que celui que connaissent les fées et les dragons. Or les fées sont invisibles et les dragons sont dangereux…

Mais un jour, la princesse Meryl, elle aussi, tombe malade. Meryl la batailleuse, qui s’était promis, étant petite, de partir à la recherche du remède à la maladie. Alors c’est la princesse Addie, Addie la peureuse, Addie la romantique tout juste capable de broder des scènes héroïques, qui décide de se mettre en chemin, avec pour tout bagage l’épée de Meryl, une paire de bottes de sept lieues, et une nappe magique offerte par Rhys, un apprenti sorcier. Direction : la grotte de Vollys, la dragonne…

Un roman magnifique et une véritable quête pour la vie. Pleine de merveilleux, de magie et de fantastique, cette histoire se fond dans un décor un rien médiéval, toujours plongé dans l’univers créé par Gail Carson Levine.

Addie va devoir apprendre à se débrouiller seule, à combattre sa peur maladive d’à peu près tout, à se révolter et à combattre pour ce qu’elle pense être juste, tout comme Drualt le fit il y a si longtemps. La chanson de la Geste de Drualt ponctuera les aventures de la princesse, et lui donnera la force de poursuivre sa quête pour sauver sa sœur.

« A présent, quand les spectres
la hantent, quand les ogres
viennent la dévaster,
quand crachent les dragons
leur souffle incendiaire,
Bamarre se bat seule,
car Drualt le rieur,
si grand parmi les hommes,
Drualt a disparu.

Mais le conte n’est pas
terminé. Pas encore.
Donc, sois brave, Bamarre !
Du cœur ! Va de l’avant,
le lâche avec le preux !
Que tes héros jamais
ne combattent plus seuls !
Alors, un beau jour,
un jour de printemps,
quand chassent les monstres,
un héros viendra.
Un héros rieur,
grand parmi les hommes.

Il reviendra, Drualt,
le héros de Bamarre.
Ô Bamarre, fais face,
cours sus à l’ennemi,
mérite le retour
de Drualt, ton héros. »

 

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Belle comme le jour, ce n’est vraiment pas la description que l’on ferait d’Aza, notre héroïne. Au contraire, elle n’est pas belle du tout : dans un pays où tout le monde a la peau mate, elle est blanche comme la neige, et ses cheveux sont si noirs que seuls les gnomes peuvent y voir des reflets. Pourtant, elle possède une voix magnifique, la plus belle des environs, voire du royaume d’Ayortha tout entier.

Eh oui, en Ayortha, tout le monde chante ! C’est une passion nationale, et pas un seul jour, pas une fête, pas un moment de travail ne peut se faire sans chanter. Il existe même des jeux de composition, des tournois qui consistent à choisir un passage d’un livre et à le chanter de la manière la plus drôle possible, le gagnant étant celui qui fait rire le plus. D’ailleurs, Aza est remarquablement douée à ce jeu.

Un jour, par hasard, elle invente une nouvelle façon de chanter. Elle peut projeter sa voix, comme un ventriloque, et faire chanter la cruche d’eau sur la table, ou le chat au pied du lit. Personne d’autre n’y arrive, mais Aza ne se doute pas une seconde que ce don va lui apporter bien des soucis…

Fille d’aubergiste, Aza est engagée par une comtesse pour être sa dame de compagnie. Elle arrive au palais royal le jour où le roi se remarie. La nouvelle reine Ivi est très belle et semble très gentille, mais quand elle découvre le secret d’Aza, elle la fait vite chanter – au propre comme au figuré. Heureusement, Aza a plus d’alliés qu’elle ne le croit : le prince Ijori et  les gnomes vont l’aider à rendre la paix au royaume, et à comprendre que la beauté n’est pas ce qui compte le plus, et que chacun en a sa propre opinion.

Une lecture très très plaisante, pleine de surprises et de rebondissements, parce que même si on comprend petit à petit que l’histoire est tirée d’un conte connu, les aventures d’Aza sont complètement originales. L’héroïne n’est pas jolie, la marâtre n’est pas laide, le prince a de grandes oreilles, les ogres sont étrangement attirants, les gnomes parlent à l’envers… notre imagination est mise à contribution, et c’est bien agréable ! 😀

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Gail Carson Levine, mon nouvel auteur préféré (enfin, elle entre dans le top 10, quoi) !

Elle reprend les contes d’Andersen et de Grimm, ajoute un zeste d’aventure, une pincée de dragons, de nouvelles légendes et chansons, quelques princes charmants et marâtres, deux-trois extraits de gnomes et pas mal de magie, et nous invente une nouvelle version de Blanche-Neige, Cendrillon, La belle au bois dormant, La princesse au petit pois, et tous ces autres contes qui ont bercé notre enfance. Comment ça, je suis une incorrigible romantique et je rêve toujours au prince charmant ? Mais absolument ! 😀 Alors, foncez lire ces petits bijoux,  écrits pour toutes les personnes en manque de contes de fées un peu moins enfantins.

Gail Carson Levine a inventé tout un univers, constitué de plusieurs pays et royaumes, chacun avec sa langue, ses traditions, ses passions… Chaque roman se situe dans un de ces royaumes, et on retrouve avec plaisir (ou pas) des personnages qui se croisent dans plusieurs histoires.

Et enfin, certains de ses romans, bien que visiblement repris des contes de fées que l’on connaît tous, sont si bien remaniés qu’ils en deviennent une nouvelle histoire à part entière. On peut citer Ella l’ensorcelée (son premier roman, qui a été adapté au cinéma), Belle comme le jour, ou encore Les deux princesses de Bamarre.

Donc, si vous êtes amateurs de contes de fées, d’aventures, d’histoires d’amour, de magie, ou même si vous voulez juste passer un bon moment de lecture, foncez dans la première bibliothèque/librairie du quartier, vous ne le regretterez pas ! 😉

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Le château de Hurle - Diana Wynne Jones
Le château de Hurle est un roman de Diana Wynne Jones, publié en 1986. Il a été adapté en dessin animé par Hayao Miyazaki, sous le titre Le château ambulant.
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On raconte que le magicien Hurle vole les âmes des jeunes filles et qu’il dévore leur cœur. Alors, quand apparaît dans les nuages son immense château noir, la panique s’empare des habitants de la vallée. Seule Sophie, transformée en vieille femme par une sorcière, décide de surmonter sa peur. Son espoir : rencontrer le magicien pour être libérée de cette malédiction.Ce roman mêle humour et magie pour une histoire très bien racontée, pleine de poésie et d’imagination. Un régal pour les petits… et ceux qui sont jeunes depuis plus longtemps ! 😀

Entre autres petites merveilles, le fil rouge de la malédiction de Hurle est un poème de John Donne (poète anglais du XVIe siècle), et sobrement intitulé Song :

« Attrape une étoile filante,
Fais qu’une mandragore enfante
Dis-moi où sont les ans passés,
Qui, du Diable, a fendu le pied,
Enseigne-moi à ouïr les sirènes,
A ignorer les morsures de la haine
M’apprends
Quel vent
Pousse un cœur honnête en avant.

Si tu es né pour l’impossible
Pour voir des choses invisibles
En dix mille journées le Temps
Fera neiger tes cheveux blancs
Tu me diras, à la rentrée
Les merveilles qu’as rencontrées
Et puis
Qu’ici
Il n’est belle fidèle aussi… »

Bon, d’une part le poème est très beau, mais en plus (sans trop vous en révéler), l’histoire fait mentir la dernière phrase. C’est pas génial, ça ? ^^ On retrouve aussi ce poème dans un autre livre : Stardust, de Neil Gaiman (qui est lui aussi un petit bijou, et a aussi été adapté en film).  A croire qu’il a inspiré de nombreux auteurs…

Les personnages du Château de Hurle sont complexes, bien écrits et très drôles, mais il faut parfois s’accrocher pour comprendre une situation quelque peu compliquée, surtout que l’auteur nous prépare quelques surprises et ellipses bien tordues (ce qui ne fait qu’ajouter au plaisir de lire ! Enfin un bouquin où on se triture un peu les cellules grises ! ;))

En ce qui concerne le dessin animé de Miyazaki, même s’il n’est pas très fidèle au livre (à part dans les trèèès grandes lignes), je le compte parmi mes préférés. Et c’est le seul Miyazaki que je peux revoir sans me lasser.Bref, une très bonne lecture que je vous conseille ! 🙂 Et pour les fans, la suite Le château des nuages nous montre les mêmes personnages, quelques années plus tard, en compagnie de nouveaux héros tout aussi hauts en couleurs : histoire de savoir ce qui leur est arrivé !

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Le dernier orc - Silvana de Mari
Suite du Dernier Elfe, Le dernier Orc met en scène Rankstrail, un enfant aux dons singuliers, fils d’un modeste artisan. Voué à demeurer un proscrit dans une société très hiérarchisée qui rejette les siens et les confine dans la misère, il défiera cependant son destin et deviendra mercenaire. Il jure alors de chasser les Orcs sanguinaires de la contrée. De les détruire tous, jusqu’au dernier. Sans aucune pitié. Sans jamais douter. Mais un jour, le chemin du sombre Rankstrail croise celui du lumineux Yorsh. Rankstrail le Mercenaire doute alors pour la première fois de sa vie. N’y a-t-il que le choix de la haine, de la destruction et de la guerre ?

Dans un monde rugissant et impétueux, fait de sang et de batailles, deux routes se rejoignent pour donner sa chance à une nouvelle ère d’espoir et de rédemption.

Splendide épopée, Le dernier Orc est une histoire trépidante de combats et de ville assiégée et défendue, où chacun des personnages avance, fait des choix, rencontre ses propres limites, réussit parfois à les dépasser, et grandit en humanité. Ce roman parle de la vie, d’une façon profonde et magnifique. Un message apparaît en filigrane : on est au final ce qu’on choisit de devenir, et il est nécessaire de se battre pour qu’il y ait un lendemain.
(D’après La revue du livre pour enfants)

Le dernier Orc est la digne suite du Dernier Elfe : je l’ai dévoré avec impatience et passion, dans les rires (un peu moins que le premier tome) et les larmes (un peu plus), dans le suspense présent à chaque page, dans les nombreux et étonnants rebondissements. Une très belle fin à une très belle histoire.

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Princess Bride - William Goldman
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The princess Bride est un roman de William Goldman, paru en 1973.
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« Il était une fois la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Un récit de duels à l’épée, de bagarres, de torture, de poison, d’amour, de haine, de vengeance, de géants, de chasseurs, de méchants, de gentils, de serpents, d’araignées, de monstres, de poursuites, d’évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles.
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Ce conte intemporel est peuplé de personnages aussi inoubliables que Westley, le beau valet de ferme qui risque la mort, et pire encore, pour la femme qu’il aime ; Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père ; Fezzik, le plus doux et le plus fort des géants… et bien sûr, Bouton d’or : la princesse, la fiancée, la femme idéale, la plus belle de toute l’histoire du monde. » (4ème de couverture)
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Ce roman se dévore sans faim, grâce à l’humour décapant des personnages et des situations. On n’a pas le temps de souffler qu’une nouvelle aventure survient, encore plus incroyable et farfelue que la précédente. Et l’auteur nous ménage quelques surprenantes surprises, en s’appuyant autant qu’il le peut sur l’univers qu’il a inventé. Ainsi, on découvre aussi un couple de sorciers archi-vieux, des rats géants et carnivores, des sables mouvants, des pirates, un serviteur albinos et inquiétant, un prince fou, un homme à six doigts, j’en passe et des meilleures. 🙂
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Les commentaires succulents de l’auteur, insérés entre deux paragraphes et résumant la collection de chapeaux de la princesse ou l’histoire du pays, sont malgré tout très agaçants quand ils révèlent à l’avance le dénouement d’une situation. Cela n’arrive pas très souvent, heureusement, et il est facile de les sauter pour déguster la suite de cette histoire burlesque.
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Le ton est toujours farfelu, et on retrouve avec plaisir les ficelles des films d’aventure (le grand amour, les scènes de duel, les monstres, le sauvetage de la princesse, le mystérieux héros masqué…) pour mieux être étonné lorsque l’auteur se met à jongler avec elles. Le lecteur jubile d’avoir deviné tout de suite qui était Robert le pirate, mais il est le premier surpris lorsque Bouton d’Or se marie, contre toute attente…  Ces surprises sont agencées de main de maître pour prendre au dépourvu les pourfendeurs de portes ouvertes.
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The princess Bride a été adapté en film en 1987, avec dans les rôles principaux Robin Wright (Bouton d’Or) et Cary Elves (Westley). Un film tout aussi délirant que le livre !
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A lire également, la suite Le bébé de Bouton d’or, qui rassurera les lecteurs quant à la fin de Princess Bride. 🙂

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C’était ma semaine cinéma : mercredi, je suis allée voir Le royaume de Ga’Hoole, la légende des Gardiens (ça c’est du titre !). Bien évidemment, puisque c’est la mode en ce moment, la séance était en 3D, mais pour une fois je n’ai pas (trop) râlé sur les deux paires de lunettes qui font mal au nez, parce que la troisième dimension se voyait, et était même sympa ! ^^

Embrayons donc sur la 3D :  déjà, rien que dans les bande-annonces, ça claquait. Des machins qui sortent de l’écran, des bidules qui vous sautent dessus, chapeau bas aux misenscénistes ! D’ailleurs c’est en partie la 3D de la bande-annonce de Ga’Hoole (que j’avais vue ce printemps) qui m’a donné envie de voir ce film. Marketing réussi les gars, j’ai patienté pendant six mois et je me suis précipitée le jour de la sortie ! 🙂 Bon, moi j’ai une théorie (bizarre, cela va sans dire) que, puisqu’on vit dans un univers en 3D, on ne la remarque plus après un moment. Y compris dans un film ! Vous suivez ? D’accord, on a l’habitude des films en 2D, mais une fois qu’on est dans la 3D, on finit par ne plus s’en rendre compte (sauf niveau mal-aux-yeux). Donc il faut que les gens-du-cinéma fassent de véritables prouesses pour que les spectateurs ne se sentent pas frustrés d’avoir payé une séance plus chère que d’habitude pour ne (presque) rien voir en 3D (enfin, toujours selon ma théorie ^^).

Donc, et pour en revenir à nos chouettes, dans ce film la 3D était plutôt réussie, ce que j’ai beaucoup aimé. Il y a particulièrement quelques scènes mââgnifiques où on a vraiment l’impression de voler ou de se battre avec les vilains hiboux Sang-Pur, au milieu de la tempête ou du feu, au-dessus de la mer ou dans la forêt.

Tiens, une autre chose réussie : les décors (et le dessin en général). Splendide !! Les scènes panoramiques au lever du soleil, la tempête, les batailles, le vol des oiseaux, les méchantes pépites de métal… Comme certaines affiches du métro le disent, « Les enfants ont enfin leur Seigneur des Anneaux », et ça se ressent à certains moments. Tenez, un exemple : les cinq amis sont devant une jolie porte en métal ouvragé, dans la lumière du soleil couchant, on voit la mer s’étendre en arrière-plan, étincelant sous les rayons du soleil… J’ai cru me retrouver avec les Elfes de Tolkien, ce fut magique (sauf que les Elfes n’ont pas de plumes et qu’ils ont des oreilles) !

Le graphisme ne fait pas du tout dessin animé mais vraiment film (certes, en images de synthèse), j’aime beaucoup. D’ailleurs, je ne conseillerai pas forcément Ga’Hoole à des enfants, parce qu’il y a des moments assez durs, voire même violents. (Oui je sais, ils voient pire ailleurs. Justement. Evitez de les traumatiser encore plus : emmenez-les voir Moi, moche et méchant ! :D)

Le scénario est très bien lui aussi : on commence avec une mignonne petite famille, les parents, les deux grands frères et la petite sœur. Le papa raconte tous les soirs la même histoire : la légende des Gardiens, des guerriers mythiques qui un jour sauvèrent tout le peuple des chouettes d’un affreux-pas-beau, Bec d’Acier et de ses sbires, les Sang-Pur. Une nuit, les deux frères, Soren et Kludd, sont enlevés par des hiboux et emmenés à l’autre bout du pays, dans une grotte tout à fait glauque, en compagnie de plein d’autres jeunes chouettes ou hiboux. Là, une affreuse reine les enrôle : ils seront soit des soldats, soit des esclaves. Soren se révolte et refuse de faire partie des soldats. Il se retrouve donc parmi les esclaves, avec une petite chevêche elfe, Gylfie. Heureusement, il va parvenir à s’enfuir avec elle pour aller chercher les Gardiens, dont il est persuadé qu’ils existent, pour qu’ils les aident à délivrer les autres chouettes et à arrêter leur projet machiavélique… *rire qui fiche la frousse*

En ce qui concerne les personnages, je ne sais pas pour vous, mais pour moi toutes les chouettes se ressemblent… Ce fut donc assez difficile au début de faire la différence entre elles, et particulièrement entre les gentils et les méchants (ce qui est assez embêtant, vous en conviendrez). Heureusement, le décor et la voix qui accompagnent les personnages sont bien faits : les méchants baignent dans une lumière sombre (sisi, c’est possible) et ont des voix mauvaises, les gentils sont ensoleillés et ont des voix sympathiques. Tenez, on va faire un jeu : dans la galerie de photos ci-dessous, qui est gentil et qui est méchant ? (Je vous préviens, ça va être trèèès compliqué.)

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Et enfin, ce qu’il faut savoir, c’est que ce film est une adaptation d’une série de  quinze livres pour enfants, Les gardiens de Ga’Hoole, écrite par Kathryn Lasky. Sachant que le film reprend l’histoire des trois premiers tomes, on peut donc s’attendre à une suite… Avec grand plaisir ! 😀

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*Gentil. Gentille. Méchant. Gentille. Méchante. Gentil. Gentil. Méchant.

Alors, qui avait trouvé ?

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