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Archive for novembre 2010

Vous aimeriez le savoir ? C’est la question à laquelle nos deux héros vont répondre dans ce film de William Wyler, sorti en 1966. Audrey Hepburn et Peter O’Toole s’allient en effet pour voler une statue d’une valeur d’un million de dollars.

Pas de panique, Miss Hepburn ne s’est pas transformée en délinquante ! La statue appartient à son père, le célèbre collectionneur français Charles Bonnet, qui l’a prêtée au musée Kléber-Lafayette pour une exposition. Mais quand Nicole Bonnet et son père apprennent que leur Vénus de Cellini va être expertisée, c’est la panique : la statue est un faux ! Eh oui, Charles Bonnet, tout comme son père en son temps, est un faussaire de génie…

Seule solution pour sauver son père et l’honneur de sa famille : voler la Vénus au musée. C’est là qu’intervient Simon Dermott, un cambrioleur pas comme les autres que Nicole a surpris chez elle, sans le dénoncer. Pourquoi ? Il examinait, en fin connaisseur, un Van Gogh réalisé par Charles Bonnet…

Une belle partie de fou rire pour cette comédie sur les chapeaux de roue (que Nicole maltraite assez allégrement d’ailleurs :)) ! Les blagues se suivent et ne se ressemblent pas, les mimiques des acteurs sont mythiques, et le must dans la version originale, c’est l’accent français que les personnages tentent de prendre.

Entre les techniques de réconfort du papa (« Il te faut un bon cognac », « Bois un peu de champagne »), la demoiselle en nuisette avec son vieux pistolet, le  gentleman cambrioleur genre Arsène Lupin, il suffit de dix minutes (« Dix minutes ? » « Dix minutes. »*) pour tomber sous le charme…

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* Petit clin d’oeil à Down with love et ses personnages, Catcher Block et Peter McMannus. 😉

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V-virus - Scott Westerfeld
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Un nouveau roman de Scott Westerfeld, l’auteur de la série à succès Uglies.
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Cal Thompson est porteur sain d’une nouvelle maladie, un parasite qui transforme les gens en « vampires » cannibales et les force à détester ce qu’ils aimaient le plus. Cal a les mêmes pouvoirs que les peeps, qui lui permettent de traquer les  personnes qu’ils a involontairement contaminées : vision nocturne, grande force. Il se lance dans une véritable enquête policière, allant de découvertes macabres en surprises peu ragoûtantes. Il est aidé, bien malgré lui, par Lacey, une jeune fille habitant l’ancien appartement d’une peep. Une quête qui n’est pas sans danger, avec tous ces rats contaminés infestant les rues de New-York. Et qu’est-ce donc que ces chats aux yeux rouges ?
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Le roman, assez noir mais étrangement drôle, alterne chapitres de l’histoire et courts exposés sur les véritables parasites présents dans la nature. On est facilement déconcerté par les détails présentés sur les micro-organismes (surtout la conclusion, d’ailleurs… ;)), mais l’intrigue qui va crescendo est prenante, et on ne la lâche pas avant le mot de la fin !

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Le voleur de foudre de Rick Riordan est le premier tome d’une série qui nous présente les aventures de Percy Jackson, jeune garçon de 12 ans, fils d’un dieu grec.

En plus d’une dyslexie et d’un trouble de déficit de l’attention, Percy a le don de s’attirer toutes sortes d’ennuis. Ainsi, après avoir détruit un bus scolaire avec un canon de la guerre d’Indépendance, ou failli noyer toute sa classe dans un bassin rempli de requins, voilà que c’est sa prof de maths qui veut le tuer !

Pour le protéger, sa mère l’envoie dans une colonie de vacances un peu spéciale : là-bas, tous les pensionnaires sont des demi-dieux, les professeurs des satyres, des centaures ou des nymphes, et on y apprend à se battre à coups d’épée et de lances. Percy se sent enfin chez lui.

Jusqu’au jour où Zeus, le roi des dieux en personne, l’accuse de lui avoir volé son éclair primitif… Pour éviter une guerre mondiale, Percy part à la recherche du véritable voleur de l’éclair, accompagné de son ami Grover, un satyre, et d’Annabeth, fille d’Athéna.

Les trois amis vont devoir affronter les monstres des enfers et les pièges des dieux grecs pour réussir leur quête et sauver le monde d’un désastreux conflit.

Très bon roman d’aventures fantastiques, Le voleur de foudre nous emmène dans une mythologie grecque très actuelle, où l’Olympe se trouve en haut de l’Empire State Building, et où l’amitié entre trois adolescents pas comme les autres leur permettra d’affronter tous les dangers. Et en plus, l’humour omniprésent du récit ne gâche rien – bien au contraire ! 🙂

Le voleur de foudre a été adapté au cinéma en 2010 par Chris Columbus (on lui doit notamment Harry Potter 1 et 2, Maman j’ai raté l’avion, ou encore Mme Doubtfire) sous le titre Percy Jackson – le voleur de foudre (Percy Jackson And The Lightning Thief), avec Sean Bean dans le rôle de Zeus et Logan Lerman dans celui de Percy. Le film est assez fidèle au livre, bien qu’il y ait évidemment des différences… la plus grande étant l’âge des personnages, qui passent de 12 ans à 17, ce qui risque de poser problème pour l’adaptation de la suite de la série ! Mais que cela ne vous empêche pas de regarder le film, qui est vraiment très bon !

Les autres tomes de la série :
T.2 : La mer des monstres
T.3 : Le sort du Titan
T.4 : La bataille du labyrinthe
T.5 : Le dernier Olympien

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Voilà pour prouver au monde (enfin, à ceux qui me lisent) que je me passe du prince charmant : Achille Talon est mon héros, le seul le vrai (enfin, presque) ! Héros d’une série de bandes dessinées créée par Greg en 1963 pour le magazine Pilote, et éditée par Dargaud, on peut trouver actuellement une cinquantaine d’albums des aventures et verbiages de notre Chichille international, et même de belles intégrales.

Achille Talon

Cette bande dessinée mêle des dialogues recherchés et subtils, ne reculant pas devant les néologismes, les jeux de mots, les allusions littéraires et les tirades alambiquées : « Señor, si l’hypothèse que vous eussiez une carte de visite ne relevait de l’absurde, nous échangerions nos bristols et nous irions sur le pré. Mais puisqu’il faut y renoncer, servez-nous donc un petit rosé bien frais, et causons ! » (Album 16)

Chichille est capable de discourir pendant des heures sur une des pensées de Pascal ou la meilleure manière de gagner aux dames, mais d’un autre côté, il est incapable de vous donner la date du jour. Il est reconnu internationalement pour les qualités de son dialogue, rempli de calembours savoureux, qui lui valent de figurer par pages entières dans les manuels scolaires.

Achille est souvent accompagné dans ses aventures par plusieurs autres personnages :

  • Lefuneste, le voisin peu aimé mais indispensable : « Voilà Lefuneste, le prototype de l’homme qu’on a envie de mordre… C’est qu’il est très laid. Le cuistre. » (Album 8 )
  • Papa Talon, grand amateur de bière et Maman Talon, motarde et fée du logis : « A propos, tu as le bonjour mécontent de ta mère qui est dans les affres à cause d’un fils qui découche sans prévenir et je m’étonne de n’apercevoir ici aucun décapsuleur, à quoi servent les bistrots, on se le demande. » (Album 15)
  • Virgule, la dame de ses pensées : « Virgule, tout attentif que je sois à la moindre syllabe tombant de vos adorables petites lèvres, j’ai du mal à suivre votre raisonnement. » (Album 16)

Les nombreux jeux de mots qui parsèment les albums d’Achille sont de vrais moments de plaisir à découvrir. « Et moi qui volais à votre secours ! Sans même avoir pris mon petit déjeuner, canaille ! Votre cas fait, ô laid, que ma fureur va croissant ! » (Album 15)

Alors, à vos dicos ! 🙂

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Mon plus grand fou rire en classe est dû à ce grand album de Gilles Bachelet, Il n’y a pas d’autruches dans les contes de fées, qui est encore une fois complètement décalé.

Sans aucun doute, Charles Perrault, Hans Christian Andersen ou les frères Grimm connaissaient les autruches.
Pourtant, aucune d’entre elles ne figure dans un de leurs contes.
Vous allez comprendre pourquoi.

Les illustrations sont colorées, totalement loufoques, et mettent en scène une autruche dans le rôle du héros des contes les plus connus : Le petit chaperon rouge, Cendrillon, La belle au bois dormant, Le merveilleux voyage de Nils Holgersson ou encore Le chat botté, entre autres. Une phrase en bas de page rajoute encore à l’humour de la situation. Un véritable moment de plaisir – et de rire ! 😀

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On retrouve le talent et la magie de Michel Ocelot dans Azur et Asmar, long métrage d’animation français, après Kirikou et la sorcière, Princes et Princesses et Kirikou et les bêtes sauvages.

Azur et Asmar a ensuite été publié en album pour la jeunesse, avec de belles images tirées du film. Cette histoire magnifique nous parle de la tolérance et de la différence de l’autre, dans une histoire pleine de merveilleux, de couleurs et de magie. La fin, inattendue, est une belle morale pour petits et grands.

Dans l’Europe médiévale, une nourrice venue de l’autre côté de la mer élève son fils Asmar, brun aux yeux noirs, et le fils de son maître, Azur, petit garçon blond aux yeux bleus. Arrivés à l’âge où ils se jalousent l’amour maternel, Azur est envoyé en ville par son père pour vivre avec un précepteur. Le père chasse ensuite la nourrice et son fils…

Devenu adulte, Azur décide de partir dans le pays de l’autre côté de la mer pour, comme son frère de lait, retrouver et épouser la fée des djinns, dont sa nourrice leur racontait jadis l’histoire. Une tempête fait chavirer son bateau, et il échoue dans un pays dont il comprend à peine la langue. Il doit fuir les habitants qui croient que ses yeux bleus portent malheur, et erre en se faisant passer pour aveugle, guidé par Crapoux, un mendiant qui parle sa langue, en recherchant les trois clés nécessaires pour sauver la fée des djinns.

En ville, il retrouve sa nourrice, devenue la veuve d’un riche marchand. Malgré la rancœur d’Asmar d’avoir été chassé par le père d’Azur, sa mère décide de soutenir équitablement ses deux fils dans leur quête de la fée des djinns. Et c’est le début des aventures des deux frères…

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L’histoire d’Ella est comparable à celle de Cendrillon : sa mère morte, son père se remarie à une femme qui a déjà deux filles, et les trois nouveaux membres de la famille s’avèrent vite tous plus horribles les uns que les autres. Seulement, Ella est encore moins gâtée que sa collègue de conte de fées. A sa naissance, la fée Lucinda lui a fait cadeau d’un don – une malédiction, plutôt : le don de l’obéissance. Ella est obligée d’obéir à tout ordre direct qu’on lui donne. Ainsi, si on lui ordonne d’être heureuse, elle le sera même si autour d’elle la pire des catastrophes arrive ; si on lui ordonne d’être une servante, elle abandonnera ses privilèges de noble jeune fille et se transformera en souillon.

Sous l’influence de sa belle-mère, le père d’Ella l’envoie dans une académie qui lui apprendra à se comporter en jeune fille convenable. Ella est désespérée : non seulement elle va devoir quitter Mandy, sa seule amie, mais aussi le prince Charm, avec qui elle s’entend de mieux en mieux. Et le jour où Hattie et Olive, ses belles-sœurs, découvrent son secret et s’en servent contre elle, Ella n’a plus qu’une solution : s’enfuir pour retrouver Lucinda et la persuader de lui reprendre son don. Mais tout n’est pas aussi simple. Entre mariages arrangés, rencontres avec des ogres, ordres abusifs et le départ de Charm pour le royaume voisin d’Ayortha, Ella est plus seule que jamais pour lutter contre la soif de pouvoir de sa famille, qui pourrait bien tuer le prince et détruire le pays. Ella doit alors réussir à dire « non », pour la première fois de sa vie.

Ella l’ensorcelée a été adapté en film en 2004, avec Anne Hathaway, Hugh Dancy et Cary Elves, sous le nom d’Ella au pays enchanté (Ella enchanted). L’histoire ressemble seulement dans les grandes lignes au livre, et le film est complètement farfelu, anachronique et drôlissime : il y a des escalators en bois au centre commercial, des magazines people, et un fan-club du prince Charmont, au milieu d’une époque totalement médiévale ! 😀

Ella est une fervente défenseuse des causes de toutes les créatures magiques, maltraitées par le gouvernement du prince Edgar. Ainsi, les elfes sont forcés à chanter et danser toute la journée, les géants sont exploités dans les champs et les travaux de force, les ogres sont accusés d’avoir tué le roi. Le jour où Hattie oblige Ella à voler pour elle, elle s’enfuit pour retrouver Lucinda. Sur sa route, elle tombe sur  Slannen, un elfe qui veut devenir avocat, des ogres qui veulent la faire cuire dans un chaudron, et le prince Char qui décide de l’accompagner chez les géants, puis au château pour retrouver la trace de Lucinda, buveuse invétérée. Mais c’est sans compter sur la fourberie d’Edgar, bien décidé à garder le pouvoir…

Un vrai film-de-fille, bien entendu, qui ne se prend pas une seconde au sérieux, et avec de très bonnes séquences musicales accompagnées de danses, au son d’une supra-BO réunissant Elton John, Queen, Aretha Franklin, etc. A regarder les soirées entre filles, ou les jours de déprime romantico-lyrique.

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Il est loin le temps où Drualt le preux, le héros national de Bamarre, combattait les ennemis au péril de sa vie. Désormais, le royaume est en peine, ogres, spectres, griffons et dragons le cernent, les fées l’ont déserté, les pleutres y règnent. Et la Mort Grise le frappe à nouveau, après avoir emporté la Reine, il y a plus de dix ans…

On dit que pour vaincre le mal, il faut accomplir une prophétie. « Bamarre guérira de la Mort Grise quand les pleutres deviendront braves, et que la pluie tombera sur le pays tout entier ». Mais ce remède paraît bien plus incertain que celui que connaissent les fées et les dragons. Or les fées sont invisibles et les dragons sont dangereux…

Mais un jour, la princesse Meryl, elle aussi, tombe malade. Meryl la batailleuse, qui s’était promis, étant petite, de partir à la recherche du remède à la maladie. Alors c’est la princesse Addie, Addie la peureuse, Addie la romantique tout juste capable de broder des scènes héroïques, qui décide de se mettre en chemin, avec pour tout bagage l’épée de Meryl, une paire de bottes de sept lieues, et une nappe magique offerte par Rhys, un apprenti sorcier. Direction : la grotte de Vollys, la dragonne…

Un roman magnifique et une véritable quête pour la vie. Pleine de merveilleux, de magie et de fantastique, cette histoire se fond dans un décor un rien médiéval, toujours plongé dans l’univers créé par Gail Carson Levine.

Addie va devoir apprendre à se débrouiller seule, à combattre sa peur maladive d’à peu près tout, à se révolter et à combattre pour ce qu’elle pense être juste, tout comme Drualt le fit il y a si longtemps. La chanson de la Geste de Drualt ponctuera les aventures de la princesse, et lui donnera la force de poursuivre sa quête pour sauver sa sœur.

« A présent, quand les spectres
la hantent, quand les ogres
viennent la dévaster,
quand crachent les dragons
leur souffle incendiaire,
Bamarre se bat seule,
car Drualt le rieur,
si grand parmi les hommes,
Drualt a disparu.

Mais le conte n’est pas
terminé. Pas encore.
Donc, sois brave, Bamarre !
Du cœur ! Va de l’avant,
le lâche avec le preux !
Que tes héros jamais
ne combattent plus seuls !
Alors, un beau jour,
un jour de printemps,
quand chassent les monstres,
un héros viendra.
Un héros rieur,
grand parmi les hommes.

Il reviendra, Drualt,
le héros de Bamarre.
Ô Bamarre, fais face,
cours sus à l’ennemi,
mérite le retour
de Drualt, ton héros. »

 

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