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Objectif marathon cinéma : 75%

Ce matin, nous avons vu Les immortels. Nous, car ce film ayant fait ressortir ma schyzophrénie refoulée, il y a donc eu dans la salle Dông-midinette et Dông-cinéphile.

  • Le pitch, vu du PDV de Dông-cinéphile : le méchant roi Hypérion veut délivrer les Titans, enfermés par les dieux depuis des millénaires, pour gouverner le monde. Les dieux choisissent donc un héros humain pour le combattre : Thésée. Aidé de quelques esclaves en fuite, d’une oracle et de quelques dizaines de soldats survivants, Thésée va se battre pour sauver le monde.

Objectivement, Dông-cinéphile a bien aimé, mais sans plus. Les effets spéciaux sont bien faits, les nombreuses boucheries batailles plus vraies que nature, et les dieux superpuissants comme ils sont sensés l’être, mais bon, l’histoire et la fin sont ultra-prévisibles. Bien, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard (grec), quoi.

  • Le pitch, vu du PDV de Dông-midinette : le méchant, cruel et moche roi Hypérion veut délivrer les Titans, enfermés par les dieux depuis des millénaires, pour gouverner le monde. Les dieux, tout dorés et torses nus pour montrer leurs muscles, choisissent donc un héros humain (pas sûre, beau comme il est *bave*) pour le combattre : Thésée *rebave*. Aidé de quelques esclaves en fuite, d’une trop belle oracle et de quelques dizaines de soldats survivants, Thésée va se battre pour sauver le monde (il se bat beaucoup. Voire tout le temps. Sauf quand il flirte avec Phèdre l’oracle. Je la déteste).

Objectivement, Dông-midinette est en-chan-tée. Et définitivement et totalement in love with Henry Cavill ♥. (Vivement 2013 et le nouveau Superman.)

Voilà voilà ^^

(Pour les incultes, Henry, c’est le meilleur copain de Henry VIII dans la série Les Tudors, qu’il faut regarder rien que pour lui.) (Henry ♥. Enfin, le meilleur pote, pas le roi.) (Quelle idée d’avoir des prénoms identiques.)

Disons-le tout net : il serait dans mon jardin, je ne resterais pas devant la télé. Surtout s’il porte son armure de héros grec.

Ca va péter.

Les batailles sont épiques, sanglantes et dégoulinantes (je n’en reviens toujours pas de ne pas grimacer plus) et les méchants ont ce qu’ils méritent, mais malheureusement les gentils meurent aussi (on n’est pas chez Disney) (mais ça ne fait que donner la rage aux héros qui cassent encore plus tout chez les méchants). Thésée est beau à tomber par terre, Phèdre (Freida Pinto, La planète des singes et Or noir) est odieusement jolie… et Dông-midinette a découvert avec plaisir que Zeus est joué par Luke Evans (last seen as Aramis dans les Trois mousquetaires) et Poséidon par Kellan Lutz (Emmett dans Twilight, mais surtout Charlie dans Love wedding marriage).

Et pour votre culture, le narrateur et instructeur de Thésée est John Hurt, qui fait la voix du dragon dans Merlin… ce qui m’a enfin permis de voir à quoi il ressemble (je ne l’imaginais pas du tout comme ça. En tout cas, il ne ressemble pas à un dragon).

Bref, bilan mitigé donc : Dông a apprécié ce film, mais uniquement pour les personnages, quoi.

Et avant de s’enfuir, Dông-midinette ne résiste pas à une dernière, pour le plaisir :

Le futur Superman ♥

*Dông-midinette, sors de là !*

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Objectif marathon cinéma : 45%

Moi, on me parle d'amour et de malédiction, je fonce

Mais bon, c’est une déception. Petite, mais quand même. Hideaways, c’était un pitch intéressant, trois acteurs jeunes mais talentueux, Rachel Hurd-Wood (Peter Pan, Le portrait de Dorian Gray), Thomas Brodie Sangster (Nanny McPhee, La dernière légion, Tristan et Yseult) et Harry Treadaway (La cité de l’ombre), trois acteurs que j’aime bien, quoi, et l’histoire s’avère culcul. Si.

Jugez-en vous-même. Dans la famille Furlong, les garçons ont tous un « don » : le père fait sauter les plombs quand il a peur, le grand-père devient aveugle quand il pense au sexe… ou encore, et c’est là le problème, James tue tout ce qui vit, hommes, plantes et animaux, sans pouvoir se contrôler, en cas de peur ou de maladie. C’est ainsi qu’après avoir tué par accident plusieurs garçons de son école, il s’enfuit dans la forêt. Dix ans plus tard, il rencontre Mae, jeune fille cancéreuse en fugue. Patati patata (je vous épargne les détails clichéesques), évidemment, ils tombent amoureux (vous n’attendiez que ça, avouez-le ^^). Et là, BIM, on découvre que quand James est heureux, sa malédiction se transforme en vrai don : les plantes renaissent, les animaux reviennent et les malades guérissent. Le problème, c’est que James est un meurtrier, et que son passé va lui sauter au visage.

On ne m’accusera pas de faire des spoilers, alors je ne vous révélerai pas la fin, na. Sachez juste qu’elle ne me plaît pas du tout, même si elle est over prévisible (en fait, c’était mon scénario numéro 2), ce qui vous permettra sans doute de la deviner. :p

Quoi de plus culcul que d’habitude certains autres films, alors ? Eh bien, la façon de jouer des acteurs, le montage des scènes, et puis les clichés. Un peu c’est bien, trop c’est trop. Mais surtout, surtout, la fin, que je trouve bâclée. Une bonne fin peut rattraper un film médiocre ; ici le début est prometteur, mais ne réussit pas à tenir ses promesses. Dommage.

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Objectif Marathon ciné : 30%.

Deuxième étape du marathon : Or noir, de Jean-Jacques Annaud. C’était très sympa, mais pas autant que Time out, ne vous en déplaise (faut croire que je préfère la SF).

Années 30, Ceinture Jaune. Deux sultans se rencontrent pour signer la paix. Le vaincu, Amar, laisse ses deux fils au vainqueur, Nessib, comme gage de bonne volonté ; ils seront élevés comme ses propres fils. La Ceinture Jaune est déclarée zone neutre, personne ne pourra la revendiquer.

Quinze ans plus tard, les Américains débarquent : ils ont trouvé du pétrole dans le sol de la Ceinture Jaune. Nessib, qui ne cherche qu’une chose, être riche et moderne, leur permet d’exploiter les gisements. Avec l’argent qu’il gagne, il construit des écoles, des hôpitaux… Malheureusement, Amar le prend comme une violation du traité.

C’est le début d’une nouvelle guerre, où Auda, le fils d’Amar, élevé par Nessib et marié à sa fille, devra choisir son camp.

Pour moi, la beauté du film réside surtout dans les paysages, justes splendides. Les scènes de bataille où la troupe d’Auda tend piège après piège à ses ennemis sont très bien trouvées, on a le cœur qui se serre de peur et d’horreur quand certains tombent sous les balles ou la soif, et mon cœur de midinette a beaucoup apprécié les échanges entre Leyla et Auda (que voulez-vous, on ne se refait pas).

Mon moment préféré du film ? Nessib qui hurle : « Auda, le Mahdi ? Il est bibliothécaire, nom d’un chien ! » Je l’ai toujours dit : les bibliothécaires conquerront le monde ! 😀

Mon personnage préféré ? Le médecin, Ali ♥. Il est cynique, ironique, drôle, je l’aime.

Et une pensée jalouse pour le superbe turban vers d’Amar, transmis de père en fils. Je veux le même.

Auda

Amar

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Objectif Marathon ciné : 15%.

Hier soir, j’ai vu Time out. Bilan : j’ai a-do-ré.

Pour les quelques extra-terrestres qui ne suivraient pas du tout l’actu ciné mais liraient quand même ce post, je pitche :

*Voix d’outre-tombe* Dans un futur pas si lointain que ça, les Hommes sont génétiquement modifiés pour arrêter de vieillir à vingt-cinq ans. Il leur reste ensuite un an à vivre, sauf s’ils peuvent acheter du temps. Car ici, le temps est littéralement de l’argent. Tout se paie avec du temps : un café ? Quatre minutes. Une voiture décapotable ? Cinquante-sept ans. Un péage ? Ca dépend où vous voulez vous rendre ! De un jour à… un an. Et quand votre compteur atteint zéro, vous mourrez. Mais heureusement, Will Salas est là ! *roulements de tambour* Et il va faire tout péter pour tenter de changer le système.

Bon, on m’avait prévenue que tout le monde était jeune, dans ce film, mais on ne m’avait pas dit que tout le monde était beau. C’est prévu génétiquement aussi ? Parce que franchement, mon petit cœur n’arrivait plus à suivre. Entre ♥Cillian Murphy♥ le Gardien du Temps et ♥Alex Pettyfer♥ le voleur de temps (son troisième film cette année, quand même !), sans parler de tous les figurants anonymes (mais beaux), c’est du sacré casting !

Les dix premières minutes de Time out sont assez perturbantes, surtout quand on voit Will (Justin Timberlake) souhaiter un joyeux anniversaire à sa mère, vint-cinq cinquante ans. Le fait que le temps soit l’argent dans l’histoire est assez difficile à intégrer, car on peut très bien avoir un siècle à son compteur, il suffit d’une minute pour tout perdre (vous suivez ?). Autre problème, comme le soulève le père de l’héroïne : comment savoir qui est qui, puisque les parents ont le même âge que les enfants ? Will craque ainsi sur Sylvia (Amanda Seyfried, de Mamma mia, Lettres à Juliette...) sans savoir si elle a vingt-cinq ans depuis un an ou deux cents ans.

La preuve par l'image : la grand-mère (à gauche) et la mère (au centre) de Sylvia (à droite)

Autre chose : dans ce film, on court beaucoup. Quand on n’a que quelques heures à vivre, on ne fait pas la grasse matinée, n’est-ce pas. Et Will et Sylvia, qui veulent redonner du temps aux gens, vont beaucoup courir pour ne pas se faire attraper par les Gardiens du Temps ou les voleurs de temps, et refiler leurs petites boîtes pleines de minutes aux personnes des zones pauvres en temps.

Ce qui m’amène au seul point improbable que j’ai trouvé (oui bon, les modifications génétiques sont improbables aussi, mais c’est de la SF, les gens, suivez un peu) : Sylvia est une rebelle very sexy, en talons de douze et jolies robes, mais quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi elle ne porte pas plutôt des baskets ? Pour courir, on n’a pas encore trouvé mieux… Surtout quand on n’a pas le temps de se casser une cheville.

En conclusion : un bon démarrage pour ce marathon ciné. La suite, Or noir, demain normalement.

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Parfois, je vais au cinéma voir des films qui ne sont pas des films-de-filles. Et parfois j’ai de très bonnes surprises… comme hier avec Forces spéciales.

Ce film est incroyable. Juste… wow. Diane Kruger et les six militaires qui viennent la sauver crèvent l’écran, y a du bon rock quand ils pètent tout, on court avec eux pour échapper aux Taliban*, je ne vous dis pas combien se font zigouiller, combien continuent avec un rein en moins, comment j’ai pleuré en riant de soulagitude en même temps que Elsa/Diane à la fin…

Bref, pitchons. L’histoire donc, c’est celle d’Elsa Casanova, grand reporter française, enlevée par les Taliban. Une unité des Forces Spéciales est envoyée pour la libérer avant qu’elle ne soit exécutée par Zaïef, un fanatique illuminé flippantissime. L’opération se passe bien, mais la récupération se révèle impossible. Commence alors une poursuite impitoyable dans les montagnes afghanes. Un seul but pour ces soldats : la ramener vivante. Un seul but pour les méchants : les en empêcher.

La première scène nous met tout de suite dans le bain : des hélico au-dessus de forêts, une musique rock, des personnages posés en quelques coups de pinceau. Ca tire ensuite dans tous les coins, mais ça n’empêche pas Tic-Tac de détendre l’atmosphère en trois mots, ou de découvrir les paysages magnifiques de l’Afghanistan, l’hospitalité des habitants, et surtout, surtout, de vivre l’aventure avec eux jusqu’au bout, le cœur battant.

Elsa (Diane Kruger), Kovax (Djimon Hounsou), Tic-Tac (Benoît Magimel), Lucas (Denis Ménochet), Elias (Raphaël Personnaz), Victor (Alain Figlarz) et Marius (Marius)

Mon père n’y croyait pas quand je lui ai dit que j’allais voir ce film toute seule, de mon plein gré. Ben oui, j’aime bien les films d’action, j’aime Diane, j’aime Raphaël Personnaz (l’histoire de son personnage, Elias, est d’ailleurs la plus héroïque à mon goût), j’aime Benoît Magimel (bon d’accord, les autres aussi), et franchement, pourquoi on ne m’a jamais dit que les militaires avaient autant la classe en treillis ?!?

Seul bémol du film (mais c’est peut-être simplement que je n’ai rien compris) (ce qui est très possible) : heuuuu, mais d’où ils sortent toutes leurs munitions ?? C’est comme dans Lucky Luke, ils rechargent à la fin de l’histoire ? Et je ne sais pas comment Elias a fait pour courir deux jours durant sans dormir, sans manger ni boire, pour tenir les méchants à distance (ah si : c’est un héros).

Bref : si vous ne savez pas quoi faire durant ce long week-end, emmenez votre père/frère/cousin/copain voir un bon film-de-mecs. Ou votre sœur/cousine/copine (votre mère c’est plus délicat, mais à vous de voir), après tout c’est de la culture, c’est tiré d’une histoire vraie.

Je laisse le mot de la fin à Kovax et Lucas, alors qu’ils grimpent la montagne :

« Pourquoi vous avez choisi ce pays ? La Hollande c’était bien aussi.
– Pourquoi la Hollande  ?
– C’est plat. »

Fou rire général, et vingt secondes plus tard, rebelote :

« Pourquoi vous avez choisi ce pays ?
– C’était ça ou la Hollande.
– La Hollande c’est bien aussi.
– Oui, c’est plat. »

*Ouioui, Taliban sans s. Le jeune homme derrière moi au ciné a tenu à expliquer : singulier Taleb, pluriel Taliban. Dorénavant, vous pourrez impressionner tout le monde par votre culturation et gagner le prochain Trivial Poursuit, grâce à moi (et au jeune-homme-derrière-moi-au-ciné, aussi, oui).

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J’ai commencé une nouvelle série (qui a dit « Encore ! » ?) (Et encore, vous ne savez pas tout.) (Le premier qui râle aura le droit de regarder l’intégrale de la première saison de Vampire Diaries sans possibilité d’implorer grâce).

Une série qui rend un hommage ébouriffiant à ma midinetterie, ma disneyitude, ma girlitude (oui j’invente des mots, et alors ?), qui émoustille mes sens de princesse-en-vouloir, bref, une vraie série-de-fille, quoi !

Ca s’appelle Once upon a time. Si. (Je parie que vous ne l’aviez pas compris, grâce à mon titre subtil et à mon illustration tout aussi subtile.)

Bon alors, je ne peux pas vous raconter grand-chose puisqu’il n’y a à ce jour qu’un seul épisode, mais il augure tellement bien de la suite que de ce pas je vous écris un article (ma bonté me perdra).

Le pitch est relativement simple (même si j’aime les choses compliquées) : dans le monde des contes de fées, tout le monde s’aime. Blanche-Neige vient d’être réveillée par son Prince Charmant, ils se marient… quand la méchante reine (la seule qui n’aime personne), furibarde, déboule dans la grande salle du château et promet une affreuse malédiction pour se venger (de quoi ? Mais enfin, vous savez bien : Blanche-Neige est plus jolie qu’elle. Oui oui, absolument, c’est une trèès bonne raison pour lancer une malédiction.)

Le Prince Charmant. Il est charmant.

Sur ce, nous arrivons dans le monde réel. (Oui, l’histoire passe sans arrêt du monde des contes de fées au monde réel. C’est pour garder du suspense.) Là nous rencontrons Emma Swan, qui est une sorte de chasseuse de tête : on la paie pour qu’elle retrouve des gens. Emma est blonde, jolie, a un caractère très fort et est surtout très indépendante… ce qui complique le truc quand un petit garçon mignon comme tout, Henry, sonne à sa porte pour lui annoncer qu’il est son fils. Emma pâlit, rougit, respire un bon coup et ni une ni deux embarque Henry dans sa coccinelle verte pour le ramener chez ses parents adoptifs.

Retour dans le monde des contes de fées. Blanche-Neige et son PC sont sur le point de devenir parents. Mais la malédiction de la méchante reine arrive ! Après quelques affreuses péripéties dont mon petit cœur ne s’est pas encore remis (non mais je vous assure, il arrive une chose à laquelle toute fille, et encore plus toute princesse-en-vouloir, voudrait ne jamais assister) (ça concerne le PC) (c’est affreux, je le répète), après toutes ces péripéties donc, bim, tous les personnages des contes de notre enfance (et même, y a pas de raison, de notre adolescence ou de notre adultage (oui, c’est encore un nouveau mot. Avec un jeu de mots, en plus)) se retrouvent projetés… dans le monde réel.

Tout se tient, c’est incroyable. C’est magique. (Oui, comme la malédiction.) Et comme tout se tient, évidemment, notre héroïne numéro un, Emma, rencontre notre héroïne numéro deux, Blanche-Neige. (Qui ne s’y attendait pas, franchement ?)

Seul petit problème à l’horizon : Blanche-Neige et ses amis ne se souviennent pas du tout qu’ils sont des héros de contes de fées. C’est problématique. Ils ne peuvent pas chercher à se libérer puisqu’ils ne sont pas conscients qu’ils sont prisonniers.

Heureusement, il y a Henry et son livre magique. Mais pour en savoir plus, il va falloir que vous regardiez. (On ne dira pas que je suis une spoilieuse d’histoires.)

De g. à d. : Le shériff Graham, la méchante reine, Blanche-Neige, le PC, Rumpelstiltskin, Henry, son livre magique et Emma

Autre argument en faveur de Once upon a time (alors là ! Au moment où j’écrivais ce titre, Rihanna se mettait à chanter la même chose sur ma playlist Deezer dans la nouvelle chanson de Coldplay, Princess of China. Si c’est pas magique aussi !) : une de mes actrices préférées joue Blanche-Neige. Ginnifer Goodwin, maissimaissi, vous l’avez tous vue dans He’s just not that into you, ou peut-être (pour les plus culturés d’entre vous) dans Win a date with Tad Hamilton (qui est un très bon film-de-fille, je vous en parlerai un jour). Dans HJNTIY, c’est Gigi, la rouquine trognonne qui cherche l’amour.

Emma quant à elle est jouée par Jennifer Morrison, la demoiselle blonde de Dr House m’a-t-on dit, ou encore Zoey dans How I met your mother (qui est une des meilleures séries du monde, si vous ne connaissez pas, foncez).

Sur la première photo on ne le voit pas bien, alors je le remets. Ne me remerciez pas, vraiment.

Et enfin, dernière petite chose. Ne croyez pas qu’ABC, qui produit la série, n’ait pas pensé aux demoiselles soupirantes devant leur poste de télé : Emma doit forcément trouver son prince charmant (sans majuscules) (le Prince Charmant (avec majuscules) est à Blanche-Neige, hein, pas touche, en plus vous comprendrez vite qu’Emma et lui ça ne marchera jamais).

Bon, eh bien pour l’instant, le seul autre homme regardable (Rumpelstinskin fait peur, et Jiminy Cricket est… un criquet), c’est le shériff Graham, jeune, beau, brun, blouson en cuir (je me demande de quel conte il sort). Cela augure bien.

[Edit 3e épisode : ça y est, je sais de quel conte il sort ! Mais je ne vous le dirai pas.]

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Avertissement : cet article n’est pas du tout objectif.
Il est aussi franco-anglais.
Vaches espagnoles, vous êtes prévenues !

Le dixième Docteur et Donna

J’ai une étrange façon de découvrir de petites merveilles. Ca m’était déjà arrivé pour Hunger games : en surfant sur deviantART, et en particulier sur le profil de Burdge-bug, j’étais tombée sur une petite collection de dessins qui m’avaient beaucoup plu, et de fil en aiguille j’avais fini par lire les romans que l’artiste illustrait avec talent. J’ai été immédiatement sous le charme. Eh bien, il m’est arrivé la même chose avec Doctor Who.

Depuis mon article sur Merlin, où j’affirmais que je ne regardais pas beaucoup de séries, cela a bien changé. J’ai arrêté de compter à quinze et des bananes, et même si certaines sont vraiment une perte de temps, d’autres sont de véritables petits bijoux de scénario, de costumes, d’humour, de justesse… Mais je m’écarte du sujet, revenons à nos moutons aliens.

Le neuvième Docteur et Rose

Le Docteur, donc, est un alien qui a eu beaucoup d’aventures. Tellement d’aventures que la série, qui a commencé dans les années 60, a compté 26 saisons (!) avant de s’arrêter momentanément. Elle a repris en 2005, et j’ai décidé de commencer à partir de la première saison de cette nouvelle série. Il ne m’a pas fallu dix minutes pour être fan et exploser de rire, de fureur ou de peur à chaque réplique du neuvième Docteur…

Neuvième ? Oui, parce que le Docteur a eu plusieurs visages au cours des années, ce qui a permis de continuer la série malgré le vieillissement des acteurs ! La nouvelle série commence donc avec le Docteur numéro 9, accent du Nord à couper au couteau, blouson en cuir et sourire malicieux. Il sauve la vie de Rose, jeune Londonienne, qui devient sa compagne de voyage dans le temps et l’espace.

Le TARDIS

Le vaisseau du Docteur s’appelle le TARDIS (Time and Relative Dimension in Space), il est plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur et ressemble à une cabine de téléphone de police bleue, ce qui est la classe intergalactique, tout le monde le sait.

Mais le Docteur, qui au départ voyage à travers temps et espace pour s’amuser, tombe toujours dans une catastrophe. Heureusement, ses compagnons humains sont là pour l’aider. Ils combattent les méchants extra-terrestres qui veulent asservir les autres planètes, résolvent des mystères, sauvent des populations… Il y en a pour tous les goûts !

Niveau acteurs aussi, il y en a pour tous les goûts. Après le neuvième Docteur qui restera pour une saison, le dixième est mon préféré : David Tennant est absolument génial (vous étiez prévenus : aucune objectivité). Quant au onzième (le dernier en date), il est tellement décalé qu’il en est tordant.

Le onzième Docteur et Amy

Les compagnons du Docteur composent également un tableau disparate : filles ou garçons, jeunes ou moins jeunes, chacun a sa force et sa faiblesse propre. J’ai un faible certain pour Rose, Donna et Amy, qui apportent chacune une touche personnelle indispensable à la série, que ce soit leur humanité, leur humour ou leur fort caractère.

Mais personne ne sait vraiment qui est le Docteur (oui, c’est en rapport avec le titre de la série :)). Je crois que lui ne le sait pas non plus. Parce qu’en-dehors d’être un alien, d’avoir deux cœurs et de se régénérer au lieu de mourir, qui est-il ? Le mystère s’éclaire petit à petit au cours des épisodes, mais n’est toujours pas résolu à la fin de la saison six.

« I demand to know who you are! »
« I don’t know! See, there’s the thing. I’m the Doctor, but beyond that, I just don’t know. I literally do not know who I am. It’s all untested. Am I funny? Am I sarcastic? Sexy? Am I and old misery? Life and soul? Right-handed? Left -handed? A gambler? A fighter? A coward? A traitor, a liar, a nervous wreck? I mean, judging by the evidence, I’ve certainly got a gob. »

« I’m the Doctor. You want a higher authority? There isn’t one. It stops with me. »

« You stand as this world’s champion? »
« Thank you. I don’t know who I am, but you’ve just summed me up. »

« Hey, I’m the Doctor. I was here to help. And you are very very welcome. »

« I’m the Doctor. Well, they call me the Doctor. I don’t know why. I call me the Doctor. Still don’t know why. »

Alors ce qui fait le charme du Docteur, malgré son identité cachée et sans même parler des scénarios farfelus, des personnages attachants, du fait même que ce soit de la science-fiction et que ce soit britannique, ce sont ses petites habitudes. Ses lunettes pour paraître plus intelligent, son nœud papillon parce que c’est cool, son tournevis sonique et ses petites phrases tellement inutiles… Petit aperçu en vrac :

« Has anyone a pair of shoes I can borrow? Size 10. Although I should warn you I have very wide feet. »

« Geronimo! »

« You’re mad. Bonkers. Completely off your head. But I’ll tell you a secret. All the best people are. »

« I’m being extremely clever up here and there is no one to stand around looking impressed. What’s the point in having you all? »

« Allons-y! »

« It’s the city of New New York! Strictly speaking, it’s the fifteenth New York since the original, so that makes it New-New-New-New-New-New-New-New-New-New-New-New-New-New-New New York. »

« I wear a fez now. Fezzes are cool. »

« I’m looking for a blonde in an Union Jack. A specific one, mind you, I didn’t just wake up this morning with a craving. »

« Yo ho ho! Or does nobody actually say that? »

« Bow ties are cool. »

« OK, this is bad. At the moment I don’t know how bad, but we’re certainly three buses, a long walk and eight quid in a taxi from good. »

Embarquez donc dans le TARDIS et suivez l’aventure ! « All of time and space; everywhere and anywhere; every star that ever was. Where do you want to start? »

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Un voyage dans le temps et le monde sans bouger de son canapé, ça n’arrive pas tous les jours, et même le Docteur aimerait connaître ma recette ! Elle est pourtant simple : les deux tomes de Vango de Timothée de Fombelle, et c’est magique.

J’ai passé mon week-end entre 1915 et 1945, entre la France, l’Ecosse et la Sicile, dans des zeppelins ou des monastères invisibles, avec la Taupe, Mademoiselle et Andreï pendant que Madame Victoria scelle un accord de guerre et que Vango passe par-dessus tout ce petit monde dans une quête folle vers son passé et son nom.

Dans la lignée de Tobie Lolness, les deux romans qui composent cette fresque historico-aventureuse coupent et recoupent le présent et le passé, des personnages qui n’auraient jamais dû se rencontrer et des lieux tour à tour exotiques ou dangereux. On fuit avec Vango, on prie avec le père Zefiro, on vole dans le zeppelin du commandant Eckener, on escalade les toits avec la Taupe, on scrute les brumes d’Everland avec Ethel…

L’humour est toujours présent, mais la peur aussi pour tous ces personnages qu’une poignée de mots suffit à nous faire aimer. Et c’est le cœur battant qu’on tourne une page, pour découvrir que le récit s’est transporté à 6000 kilomètres de là, de l’autre côté de l’océan… pas un détail en trop pour percer le mystère qui entoure les origines de Vango Romano et qui l’oblige à courir à travers l’Europe pour échapper à la police française, allemande ou russe.

Une ribambelle de personnages entoure le jeune homme, et on ne peut pas choisir qui l’on préfère entre la princesse d’Albrac, Mary la femme de chambre, le commissaire Boulard ou encore le gentil docteur Basilio, sans même parler des autres !

Et l’aventure souffle, le courage déborde, l’émotion affleure, mais ce n’est que pour mieux apprécier le morceau suivant de ce puzzle romanesque mêlant l’Histoire et la fiction.

Quoi qu’il advienne, l’étoile finira toujours par briller après la tempête.

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