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Posts Tagged ‘histoire vraie’

Objectif marathon cinéma : 60%

Le sort s’acharne sur mon objectif marathon. *petite larme*

« Il était une fois une demoiselle, appelée Dông, qui voulait aller voir Le tableau. Après vérification internetienne, elle apprit qu’il ne passait que samedi et dimanche (sur Paris et dans un cinéma où elle pouvait utiliser sa super carte illimitée). Elle motiva donc une copine pour aller le voir avec elle, et dans l’après-midi du dimanche*, elle sortit guillerettement, direction les quais de Seine.

« Arrivée sur place, elle découvrit avec ravissement un quartier de Paris qu’elle ne connaissait pas encore. En été, cela devait être bien bondé sympa. Avisant le cinéma de l’autre côté du canal, elle traversa donc, avec son amie, le pont, la fontaine et l’escalier couvert de feuilles mortes glissantes, sans rien se casser (admirez l’exploit).

« Mais une méchante sorcière, qui s’était déguisée en architecte, lui avait réservé une surprise : à cet endroit, il y avait deux cinémas, un de chaque côté de l’eau… et évidemment, le film passait de l’autre côté. La méchante sorcière tenait sans doute à ce que Dông se casse deux ou trois jambes.

« Après avoir retraversé l’escalier couvert de feuilles mortes glissantes, la fontaine et le pont, les deux amies entrèrent donc dans le bon cinéma, pour réaliser quelques minutes plus tard que la séance… était complète. Ô rage, ô désespoir, ô foule ennemie, que ne pouvais-tu aller voir Twilight ou Or noir ?

« Dépitées, elles décidèrent, puisqu’elles avait fait le chemin, de voir autre chose. Les films passant dans ce cinéma ne les tentant pas, elles retraversèrent encore une fois le pont, la fontaine et l’escalier couvert de feuilles mortes glissantes (toujours sans rien se casser), et après cinq minutes d’argumentation, choisirent Intouchables. Elles ne l’avaient pas encore vu, et comme elles étaient du coup une heure et demie à l’avance, elles réussirent même à avoir un billet.

« Trois heures plus tard, Dông et son amie ressortirent de leur séance, ravies. »

Moi, les films que tout le monde va voir, j’ai envie de les voir aussi (enfin, presque tous), avec malgré tout une petite réserve sur la capacité des gens à être des moutons. Et comme je suis un mouton même si je ne veux pas me l’avouer, Intouchables était donc dans ma watchlist.

Verdict : j’ai éclaté de rire, pleuré une ou deux fois, pouffé de rire, et même ri aux larmes à un moment. Je ne regrette pas du tout d’être allée le voir et je le conseille fortement à ceux qui ne l’ont pas encore vu. Un peu de rire fait beaucoup de bien. Et ce film montre que même si on est malade ou handicapé, on peut quand même avoir une vie « normale » et vécue à 100 km/h. Bref, que du bonheur ! 😀

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*Rappelez-vous : le samedi, elle faisait la cuisine, elle n’avait donc pas le temps d’aller au cinéma.

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Parfois, je vais au cinéma voir des films qui ne sont pas des films-de-filles. Et parfois j’ai de très bonnes surprises… comme hier avec Forces spéciales.

Ce film est incroyable. Juste… wow. Diane Kruger et les six militaires qui viennent la sauver crèvent l’écran, y a du bon rock quand ils pètent tout, on court avec eux pour échapper aux Taliban*, je ne vous dis pas combien se font zigouiller, combien continuent avec un rein en moins, comment j’ai pleuré en riant de soulagitude en même temps que Elsa/Diane à la fin…

Bref, pitchons. L’histoire donc, c’est celle d’Elsa Casanova, grand reporter française, enlevée par les Taliban. Une unité des Forces Spéciales est envoyée pour la libérer avant qu’elle ne soit exécutée par Zaïef, un fanatique illuminé flippantissime. L’opération se passe bien, mais la récupération se révèle impossible. Commence alors une poursuite impitoyable dans les montagnes afghanes. Un seul but pour ces soldats : la ramener vivante. Un seul but pour les méchants : les en empêcher.

La première scène nous met tout de suite dans le bain : des hélico au-dessus de forêts, une musique rock, des personnages posés en quelques coups de pinceau. Ca tire ensuite dans tous les coins, mais ça n’empêche pas Tic-Tac de détendre l’atmosphère en trois mots, ou de découvrir les paysages magnifiques de l’Afghanistan, l’hospitalité des habitants, et surtout, surtout, de vivre l’aventure avec eux jusqu’au bout, le cœur battant.

Elsa (Diane Kruger), Kovax (Djimon Hounsou), Tic-Tac (Benoît Magimel), Lucas (Denis Ménochet), Elias (Raphaël Personnaz), Victor (Alain Figlarz) et Marius (Marius)

Mon père n’y croyait pas quand je lui ai dit que j’allais voir ce film toute seule, de mon plein gré. Ben oui, j’aime bien les films d’action, j’aime Diane, j’aime Raphaël Personnaz (l’histoire de son personnage, Elias, est d’ailleurs la plus héroïque à mon goût), j’aime Benoît Magimel (bon d’accord, les autres aussi), et franchement, pourquoi on ne m’a jamais dit que les militaires avaient autant la classe en treillis ?!?

Seul bémol du film (mais c’est peut-être simplement que je n’ai rien compris) (ce qui est très possible) : heuuuu, mais d’où ils sortent toutes leurs munitions ?? C’est comme dans Lucky Luke, ils rechargent à la fin de l’histoire ? Et je ne sais pas comment Elias a fait pour courir deux jours durant sans dormir, sans manger ni boire, pour tenir les méchants à distance (ah si : c’est un héros).

Bref : si vous ne savez pas quoi faire durant ce long week-end, emmenez votre père/frère/cousin/copain voir un bon film-de-mecs. Ou votre sœur/cousine/copine (votre mère c’est plus délicat, mais à vous de voir), après tout c’est de la culture, c’est tiré d’une histoire vraie.

Je laisse le mot de la fin à Kovax et Lucas, alors qu’ils grimpent la montagne :

« Pourquoi vous avez choisi ce pays ? La Hollande c’était bien aussi.
– Pourquoi la Hollande  ?
– C’est plat. »

Fou rire général, et vingt secondes plus tard, rebelote :

« Pourquoi vous avez choisi ce pays ?
– C’était ça ou la Hollande.
– La Hollande c’est bien aussi.
– Oui, c’est plat. »

*Ouioui, Taliban sans s. Le jeune homme derrière moi au ciné a tenu à expliquer : singulier Taleb, pluriel Taliban. Dorénavant, vous pourrez impressionner tout le monde par votre culturation et gagner le prochain Trivial Poursuit, grâce à moi (et au jeune-homme-derrière-moi-au-ciné, aussi, oui).

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Ou comment devenir fan du cirque (où je n’ai jamais été, lacune à combler de toute urgence !) et des éléphants en deux heures de temps.

J’entends déjà les commentaires… Non, je ne suis pas allée voir De l’eau pour les éléphants pour Robert. Sachez que je n’aime pas particulièrement la série adorée des midinettes-adolescentes-fans-de-buveurs-de-sang. En revanche, Cedric Diggory était très beau, et on ne peut nier que Robert Pattinson le soit dans ce film… 😉

Mais revenons à nos moutons éléphants.

Je suis allée voir De l’eau pour les éléphants parce que la bande-annonce m’avait plu, et que je vais un peu voir tout ce qui me donne envie. Eh bien, j’ai le plaisir de vous annoncer qu’il était encore mieux que je ne l’avais imaginé !

L’histoire est prenante, les décors splendides, la musique nous emporte dans le cirque des frères Benzini et le capharnaüm du train qui l’emmène d’un bout à l’autre du pays. Je regrette juste qu’on ne voie pas plus les personnages secondaires, tous ces artistes qu’on entraperçoit en parcourant le train avec Jacob Jancowski et sa nouvelle famille.

August et Marlena

En parlant de Jacob : Bob joue bien, certes, mais l’Oscar revient tout de même à Reese Witherspoon, alias Marlena, et surtout, surtout, à Christopher Waltz, qui joue décidément trèèès bien les méchants. (On se rappellera sa performance supra-flippante dans Inglorious Basterds, de Quentin Tarantino.) On retient son souffle dès qu’il apparaît à l’écran, tellement il est imprévisible : on ne sait jamais s’il va soudain sauter à la gorge de quelqu’un.

Mais je voudrais aussi décerner un Oscar à un personnage qui a été oublié pendant la cérémonie officielle : Rosie l’éléphante est fa-bu-leuse. A partir de maintenant, je veux un éléphant.

Un conseil cependant : le film est parfois violent, puisque August, le monsieur Loyal et mari de Marlena, n’aime pas trop qu’on conteste son autorité… peu importe qu’on soit un animal ou un humain. Ames sensibles et défenseurs des droits des animaux, vous êtes prévenus.

Quant à moi, je vais passer à la prochaine étape : lire le livre de Sarah Gruen.

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J’aime les pirates. Ou les corsaires ? Je n’ai jamais vraiment su…

Approfondissons quelque peu notre culture générale, voulez-vous ? D’après le site Pirates & Corsaires, Ecumeurs des Sept Mers !, le pirate est « celui qui entreprend, celui qui tente fortune ». Il agit pour son propre compte, c’est un hors-la-loi qui parcourt les mers en pillant, violant et tuant sans distinction tout ceux qui l’empêchent de voler en rond. S’il est pris, il est pendu haut et court (haut pour qu’on le voie bien, et court pour économiser la corde. :))

Le corsaire, en revanche, agit sur lettre de marque délivrée au nom du roi (même si bien souvent, celui-ci n’est pas au courant…). Une lettre de marque est un document officiel autorisant le corsaire à courir contre tout ennemi déclaré du souverain qui la signe, en tant que force militaire auxiliaire et au service de son pays. En cas de défaite, le détenteur d’une lettre de marque est considéré comme un combattant régulier, ce qui lui évite la corde et lui promet simplement la prison. Il doit n’attaquer exclusivement que les ennemis de son souverain, respectant les neutres et toujours ses propres concitoyens. Mais en mer, il lui arrive parfois de ne pas avoir été informé de la paix survenue quelques jours auparavant, et en continuant son activité, il est traité tel un pirate. Quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands, comme les pirates. Les corsaires ont sévi durant trois siècles, du XVIe au XIXe.

Le flibustier est un aventurier, corsaire des Antilles, qui, aux XVIe et XVIIe siècles, écumait les côtes et dévastait les possessions espagnoles en Amérique. Ce n’est pas un pirate ! Juste un « libre butineur ». 😉

Et enfin, le boucanier est un aventurier français ou normand qui, vers la fin du XVIe siècle, alla s’installer à Saint-Domingue, colonie espagnole, et vécut de la chasse du bœuf sauvage et de la vente de sa peau. Mais la raréfaction du gibier dans les îles, ainsi que la tentative des Espagnols d’évincer les boucaniers leur firent rejoindre la flibuste. La France les reconnut et leur envoya un gouverneur en 1665.

eee
Donc, est-ce que je préfère les pirates aux corsaires ? Je suppose que ça dépend totalement du point de vue avec lequel leur histoire est traitée. S’ils sont de vrais barbares, torturant et pillant, je les aime beaucoup moins que s’ils sont plus ou moins loufoques et drôles comme dans Pirates des Caraïbes (le premier) ou relativement humains et gentils comme dans Le maître des dragons… Et il y en a pour tous les goûts, puisque les pirates ont inspiré des centaines d’artistes en tous genres, depuis toujours. Et même si la plupart des pirates étaient d’horribles meurtriers, j’aime toujours entendre leurs histoires : ils ont la clââsse, vous ne trouvez pas ?
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Tout ça donc pour en venir au livre du jour : L’île au trésor (Treasure Island) de Robert Louis Stevenson, paru en 1883.
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Jim Hawkins s’est embarqué sur un navire, à la recherche d’un trésor enfoui sur une île déserte, et se retrouve aux prises avec des pirates patibulaires, notamment un certain Long John Silver doté d’une jambe de bois, grand roublard, excellent conteur mais véritable pirate dans l’âme…

Un très bon roman d’aventure, de vrais méchants pirates, un héros jeune et beau comme on les aime… et en prime avec cette édition, de pleines pages d’incroyables illustrations de Pierre Joubert, toujours aussi splendides et réalistes !

Et saviez-vous qu’il existe une journée nationale (bon d’accord, aux USA) « Talk like a pirate day » ? Chaque année, le 19 septembre (pourquoi cette date ? Rien de glorieux : allez voir sur Pirates & Corsaires :D), les Américains célèbrent le seul jour où on peut parler comme un pirate sans être pris pour un fou.

Ahoy ! Entrez dans l’univers de la flibuste, l’univers des pirates et des corsaires!

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